Georges Politzer (1903-1942)
Georges Politzer est un psychologue, un philosophe et un économiste né en 1903 à Nagyvárad en Transylvanie. Cette région, alors hongroise, devient Roumaine suite au démantèlement de l’Empire Austro-hongrois à la fin de la Première guerre mondiale.
En 1919, il participe activement à la révolution hongroise, mais pour échapper à la répression, il doit partir en exil.
Il s’installe d’abord à Vienne en Autriche où il étudie la psychanalyse avec Sigmund Freud.
Puis en 1921, il s’installe à Paris, poursuit des études de philosophie et devient professeur au lycée Marcelin-Berthelot de St-Maur-des-Fossés.
Militant communiste, il donne des cours à l’Université ouvrière de Paris de 1930 à 1939.
Il participe aux combats en 1940 et entre dans la résistance communiste : Il dirige alors un bulletin clandestin, puis participe à la fondation du premier réseau de résistance universitaire qui publie des journaux de résistants L’Université Libre et La Pensée Libre.
En février 1942, traqué par la police, il est arrêté par la Gestapo (la police politique nazie) et est fusillé au Mont Valérien. Sa femme Maï, déportée en tant que femme de résistant et juive, meurt à Auschwitz au début de l’année 1943.
Le Mont Valérien
Le mont Valérien est une colline culminant à 162 mètres, située dans le département des Hauts-de-Seine sur les territoires des communes de Suresnes, Nanterre et Rueil-Malmaison, quelques kilomètres à l’ouest de Paris.
Sa partie supérieure est occupée par la forteresse du Mont-Valérien, construite à partir de 1841, où plus d’un millier d’otages et de résistants furent exécutés de 1941 à 1944.
Adossé au rempart sud de la forteresse, le Mémorial de la France combattante, inauguré le 18 juin 1960 par le général de Gaulle, fut érigé en l’honneur de tous les morts de la Seconde Guerre mondiale.